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Gourin : le musée américain ouvrira cet été - 09/05/2023

Les membres de Bretagne TransAmerica étaient, samedi 6 mai 2023, au château de Tronjoly pour nettoyer le musée américain, pour son ouverture saisonnière. « L’ancienne statue de la Liberté, offerte par Air-France, en 1985, à Bretagne Transamerica, trône désormais dans la « salle de l’œil-de-bœuf » du château », indiquent les membres de l’association. Celle-ci, qui a été remplacée par une statue en bronze, sur la place de victoire, restera ainsi à l’intérieur de l’exposition « Ces Bretons d’Amérique ». Les visites de groupes, sur réservation, vont commencer avant l’ouverture du musée, du 1er juillet au 31 août. Quant à la statue de la Liberté en bronze, au centre-ville, elle sera inaugurée officiellement le dimanche 6 août, à 11 h. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Gourin : 78e commémoration de la victoire du 8 mai 1945. - 09/05/2023

La cérémonie du 8 mai 2023 a été l’occasion, à Gourin, de mettre l’accent sur le 80e anniversaire de l’hymne de référence de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, le chant des partisans. Le chant des partisans est inspiré d’un chant russe - lui-même hérité d’une mélodie populaire slave - composé par Anna Marly en 1941 à Londres où elle s’est engagée en tant que cantinière volontaire dans les Forces françaises libres. Il rend hommage au combat des partisans soviétiques sur le front de l'Est à la fin de l'année 1941. Cette version russe se diffuse en Angleterre sous le nom de « Guerrila song », que la chanteuse propose dans les clubs où se croisent résistants, officiers de la France libre et Français établis en Angleterre. En mai 1943, le résistant André Gillois cherche un indicatif pour l'émission de radio « Honneur et Patrie » qu'il anime sur les ondes de la BBC à destination des Français de la métropole occupée. Le grand résistant Emmanuel d'Astier de la Vigerie, le créateur du mouvement Libération-sud, l'oriente vers Anna Marly, qu’il a entendu chanter grâce à sa future épouse, Louba Krassine. Le chant des partisans est retenu. À cette époque les allemands tentent bien sûr de brouiller les émissions radios venues de Londres, et on s'aperçoit que la mélodie sifflée par Gillois, d'Astier et Claude Dauphin (membre du réseau « Carte ») traverse leurs brouillages et est facilement reconnaissable. Emmanuel d'Astier de la Vigerie presse alors Joseph Kessel d'écrire des paroles en français. Le 30 mai 1943 avec Maurice Druon, il pose les paroles sur la musique d'Anna Marly. La chanteuse Germaine Sablon, compagne d’alors de Kessel, qui est présente, note sur son carnet une toute première version ainsi que les couplets plus tard abandonnés. Le lendemain, elle enregistre cette version du chant des partisans pour le film du cinéaste brésilien Alberto Cavalcanti, « Three songs about Resistance ». Maurice Druon écrit les paroles définitives sur trois feuillets en y apportant les quelques modifications suggérées par Emmanuel d'Astier de la Vigerie et lui donne un sous-titre anglais : « Underground Song ». Ces trois pages sont très éclairantes sur les paroles d’origines et sur quelques modifications apportées. Le couplet « La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère » est ainsi ajouté. Dès 1943, les paroles sont diffusées en France et la mélodie est largement diffusée à la radio. Du chant des partisans, la France occupée ne connaît alors que la mélodie grâce à la radio de Londres. Les paroles ne sont connues qu'avec les tracts lancés par la Royal Air Force et par la publication, sous le titre « Les partisans (chant de la Libération) », dans les « Cahiers de Libération ». Après-guerre, le chant continuera de connaitre une grande popularité. Chant de soulèvement patriotique, ode des résistants, il est joué lors des cérémonies officielles et au fil des décennies de nombreux chanteurs reprennent et adaptent le chant. L'œuvre de Marly, Druon et Kessel n'a jamais cessé d'être interprétée, tant comme hommage aux héros de « l'armée des ombres » que comme chant de lutte et d'espoir. Le chant des partisans a été interprété à capella par Valérie, pour le 78e anniversaire de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : Cérémonie hommage aux anciens joueurs déportés et morts pour la France du club de football « Chasseurs de Gourin » - 03/05/2023

Une cérémonie était organisée, lundi 1er mai 2023, en l’honneur des anciens joueurs déportés et morts pour la France du club de football « Les Chasseurs de Gourin ». Celle-ci se déroulait au monument installé, pour commémorer cette tragédie, au stade Emile Le Gall, ancien maire qui faisait également partie de l'équipe. Parmi les victimes de la barbarie Nazie figurent : Louis Flécher Né le 15 juin 1920 à Lanvénégen. Il était instituteur intérimaire à Guémené sur Scorff. Déporté à Compiègne le 22 juillet 1944, puis à Buchenwald. Décédé à Langestein le 10 février 1945, à l’âge de 24 ans 7 mois et 26 jours. Le stade de Lanvénégen porte son nom. Bertrand Floch Né le 9 décembre 1919 à Gourin. Mort pour la France le 31 mai 1940, dans le Nord du pays, à l’âge de 20 ans 5 mois et 22 jours. Il était quartier maître mécanicien sur le torpilleur « Sirocco » qui a été coulé au large de Dunkerque par une torpille allemande. Joseph Gestin Dit Bob, né à Saint Hernin, employé de mairie à Gourin. Soupçonné par l’occupant d’aider les patriotes, il est déporté à Compiègne le 31 juillet 1944 et vers le camp de concentration de Neuengamme. Il est décédé le 23 juillet 1945 à Watentstedt. Jean-Pierre Le Bris Né le 1er janvier 1906 à Roudouallec. Il était tailleur et son épouse tenait un bureau de tabac en ville à Gourin. Il est arrêté et déporté vers l’Allemagne, au camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 2 juillet 1944. A bout de souffle, il décède peu de temps après son arrivée, le 2 juillet 1944 à l’âge de 36 ans, 6 mois et 1 jour. Une rue porte son nom à Gourin. Albert Le Goff Né le 27 juin 1916 à Gourin. Il était domicilié à Kerguionnet à Gourin. Mort pour la France le 1er juin 1940 à Téteghem dans le nord du Pays, à l’âge de 23 ans, 11 mois et 4 jours. Il était soldat au 137e régiment d’infanterie. Jean Joseph Le Roux Né le 4 novembre 1906, place du Rummel à Gourin. Maréchal des logis au 11e régiment des Dragons. Mort le 13 mai 1940 en Belgique. Le stade de la route Saint Nicolas à Gourin porte son nom. André Perrot Décédé dans le maquis. Sa femme et sa fille furent arrêtés par la Gestapo dans la nuit du 8 au 9 juin 1944 et déportées au camp de Neuengamme où elles sont également décédées. Jacques Rodallec Alors maire de Gourin, Jacques Rodallec a été déporté le 28 juillet 1944 à Compiègne puis vers le camp de concentration de Neuengamme. Il est décédé à Noemberg le 1er mars 1945, à l’âge de 56 ans, 5 mois et 7 jours. Une rue porte son nom à Gourin. Fabrice Martin, le petit neveu de Jean-Joseph Le Roux, a exposé pour l'occasion, sur le monument commémoratif, une photographie datant de 1936, de l'équipe de football, ainsi que des documents sur son grand oncle. Après le dépôt de gerbe au monument, une seconde gerbe a été déposée sur la tombe de Rémy Robin, qui, après avoir été le dernier président du club, s’est occupé durant de longues années de l’organisation de cette journée du 1er mai. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation du 30 avril 2023 : Jacques Rodallec, héros gourinois de la Déportation - 30/04/2023

Alors maire de Gourin, Jacques Rodallec a été déporté le 28 juillet 1944 vers le camp de concentration de Neuengamme. Il est décédé à Noemberg le 1er mars 1945, à l’âge de 56 ans, 5 mois et 7 jours. Jacques Rodallec était membre des forces Françaises de l’Intérieur et des forces françaises combattantes au sein du réseau Shelburn qui avait pour mission le rapatriement en Angleterre des parachutistes et aviateurs alliés dont l'avion avait été abattu. A l’occasion du retour des corps des déportés, Joseph Kergaravat, alors maire de Gourin, de 1953 à 1965, prononça un discours dont voici quelques mots : « Plus que quiconque nous déplorons la fin prématurée de notre camarade jacques Rodallec. La mort laisse parmi nous un vide qui n’est pas prêt d’être comblé. Sa vie fut de celles qu’on peut donner en exemple. Que ceux qu’il laisse après lui, sa femme, sa fille qu’il chérissait, sa pauvre mère qu’il entourait de toute sa sollicitude, toute sa famille, sachent que nous partageons leur douleur et que nous prenons part à leur peine. Mais que le souvenir de leur cher disparu, qui fut un homme dans toute l’acceptation du terme, que les regrets de toute une population, que la fin héroïque de Jacques Rodallec, mort pour la France, soient pour eux un adoucissement et un réconfort dans le malheur qui les frappe. Nombreux, trop nombreux hélas sont les Gourinois qui sont partis pour ne plus revenir et d’autres ont échappé par miracle au sort qui les attendait. Nous les réunissons tous dans un même sentiment de reconnaissance ». #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Hennebont : la secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire a rencontré des membres d’associations patriotiques et mémorielles - 28/04/2023

Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire, était présente au haras d’Hennebont, jeudi 26 avril 2023. Pour l’occasion Pascal Bolot, préfet du Morbihan, et le député de la 6e circonscription, Jean-Michel Jacques, avaient invité des représentants d’associations patriotiques et mémorielles à un temps d’échange. Les Anciens Combattants de Gourin-Le Saint et le comité du Pays du Roi Morvan du Souvenir Français étaient représentés. Jean-Michel Jacques, en sa qualité de rapporteur de la loi de programmation militaire a présenté cette dernière. « Nous avons voté un budget comme on n’en a pas connu depuis des décennies », disait-il. » Dans les années à venir, la France devra être suffisamment armée pour faire face à la période troublée engendrée par la menace islamiste, la guerre en Ukraine et en Afrique, la crise climatique qui va entrainer des crises alimentaires… ». Patricia Mirallès a indiqué pour sa part que « le chantier qui lui tenait particulièrement à cœur était celui de la transmission mémorielle. Elle a ainsi décidé de délocaliser les cérémonies nationales. Celle de la déportation, le 30 avril, aura lieu au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, en Alsace. La cérémonie commémorative de la guerre d’Indochine, aura, quant à elle, lieu à Fréjus, le 8 juin. Elle a remercié les associations patriotiques et mémorielles qui viennent en aide aux communes pour l’organisation des cérémonies. Patricia Mirallès est fille, petite-fille et arrière-petite-fille de combattant. Elle a seulement su, il y a 6 ans, que son grand-père avait participé au débarquement de Provence le 15 août 1944. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Roudouallec : la photojournaliste Marie Le Blé a présenté son livre « New York apocalypse » à la médiathèque - 25/04/2023

Marie Le Blé est venue, samedi 22 avril 2023, à la médiathèque de Roudouallec pour y présenter son livre" New York apocalypse". "C’est un livre témoignage sur New-York allant du 26 mars 2020 à juin 2022", dit-elle. "Celui-ci contient de nombreuses photographies de la ville durant la crise sanitaire". Diplômée de l’IPJ-Dauphine où elle a enseigné, Marie Le Blé a travaillé pour Le Parisien pendant seize ans. Puis pour l’agence de presse Credo à Paris, elle est amenée à aller là où les autres ne vont pas. Riche de ces années d’expérience et installée à New York, elle décide, en mars 2020, de couvrir la pandémie aux États-Unis. Face à la peur tenace de l’ennemi invisible, elle choisit de témoigner. Affiliée à l’agence de presse photos américaine, Zuma, ses images sont publiées dans le WSJ, Le Guardian, Le New York Post, Le Daily Mail, El Mundo, Stern, L’express, La Croix... Après la présentation de son ouvrage, elle est allée à la maison de Nicolas Le Grand, pionnier de l’émigration bretonne en Amérique du nord. Elle a immortalisé l'événement, en posant devant la plaque commémorative scellée sur le pignon de la maison, point zéro de ce phénomène migratoire qui a entraîné l’émigration de plus de 100 000 Bretons aux USA et au Canada. #roudouallec #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Gourin : « Arts de Bretagne » au château de Tronjoly - 24/04/2023

Du 23 avril au 14 mai 2023, le « Collectif arts de Bretagne » expose au château de Tronjoly. 14 artistes 14 artistes ont répondu à l’invitation de l’association gourinoise « A ciel ouvert » : Christophe Brézellec, Jean-François Chaussepied, Ellem, Laurence Gardet-Marquer, Chantal Gouesbet, Nolwenn Guillou, Christian Herry, Yannick Huiban, Marie-Gilles Le Bars, Maryline Le Gouill, Marie-Hélène Lorcy, René- Claude Migaud, Francis Rollet, Nicole Ryan. Peintres, sculpteurs, graveurs « Ce sont des peintres, des sculpteurs et des graveurs professionnels qui sont regroupés au sein d’Arts de Bretagne », indiquait René-Claude Migaud, le président du collectif. « Certains d’entre eux ont déjà exposé au château de Tronjoly. » L’exposition est ouverte tous les jours de 14 h à 18 h, jours fériés inclus. Entrée gratuite. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Histoire d’un poilu Gourinois : la mention de décès portée sur l’acte de naissance de Joseph Marie Saint Jalmes - 06/04/2023

Les élèves de la classe bilingue de CE2-CM1-CM2 de l’école primaire publique Jean Rostand, se sont rendus, avec leur enseignante Nolwenn Tas-Le Nouveau, à la mairie de Gourin, mardi 4 avril 2023, pour assister à l’apposition par Sylvie Besnier, directrice générale des Services, de la mention de décès sur l’acte de naissance de Joseph Marie Saint Jalmes. Ce dernier est né le 15 janvier 1886 à Gourin. Il est décédé à Commercy, dans la Meuse, le 7 décembre 1916, durant la première guerre mondiale. Il a été déclaré mort pour la France. Pour mémoire les écoliers, qui participent au concours départemental organisé par le Souvenir Français, et l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre ont réalisé une enquête à partir de la tombe de Joseph Saint Jalmes qui était tombée en déshérence. L’objectif était de préserver la sépulture, de reconstituer la vie de ce poilu et de retrouver des membres de sa famille. Il y a quelques semaines ils sont venus à la mairie consulter son acte de naissance dans le registre d’Etat civil. A cette occasion ils ont remarqué que la mention de décès n’avait pas été écrite sur l’acte d’état civil. Une petite cérémonie était donc organisée par le comité local du Souvenir Français pour réparer ce manquement. Ils y ont rencontré Christine Saint Jalmes, l'arrière petite fille de joseph et Jean-François Hillion, son petit neveu. Pierre-Marie Quesseveur, président du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan, a lu un extrait du courrier de Pontivy, en date du 17 juillet 1921, relatant l’enterrement du soldat au cimetière de Gourin, dans le cadre d’une restitution à sa famille. « Tout dernièrement on enterrait à Gourin, M. Saint Jalmes Joseph, ancien cantonnier mort pour la France des suites de ses blessures, à l’hôpital de Commercy, dont la veuve avait fait revenir le corps pour être enterré dans le cimetière natal, au milieu des siens. Tout Gourin avait tenu à honorer par sa présence les obsèques de ce brave poilu. Le cercueil enveloppé dans un drapeau tricolore et couvert de fleurs était porté par les cantonniers. Derrière la famille suivaient les délégations de l’Union Nationale des combattants, des écoles libres et communales. Au cimetière le maire de Gourin (Jean-Louis Kergaravat (NDA)) prononça au nom de tous ses administrés quelques paroles émues et M. Braban agent voyer cantonal retraça en des termes très bien choisis la courte carrière administrative et militaire du camarade tombé pour la France, le caporal joseph Saint Jalmes. » C’est donc en présence de ses descendants, Christine Saint Jalmes et Jean-François Hillion, de Marcel Carmard, président des anciens combattants et de Patrick Jany, adjoint au maire-correspondant défense , que la mention de décès a été inscrite sur le registre par l’officier d’état civil: « décédé le 7 décembre 1916 à Commercy (Meuse) « Mort pour la France ». Mention faire le 4 avril 2023. » #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Ces Bretons d’Amérique : une conférence au lycée Joseph Loth de Pontivy - 05/04/2023

Christiane Jamet et Pierre-Marie Quesseveur, de Bretagne TransAmerica, ont raconté l’histoire de l’émigration bretonne en Amérique du nord, mardi 4 avril 2023, au lycée Joseph Loth de Pontivy. La conférence qui accompagnait l’exposition « Ces Bretons d’Amérique", installée durant quinze jours devant le CDI, a été présentée à 48 élèves de première spécialité HLP, Humanités-Littérature-Philosophie et spécialité LLCE anglais, Langues, Littératures et Civilisations étrangères. Roudouallec : point zéro de l’émigration Bretonne en Amérique du Nord Après une présentation de la région gourinoise et de ses spécificités sociologiques et économiques, les conférenciers ont exposé l’histoire de Nicolas Le Grand, tailleur, qui a émigré en Amérique du Nord en 1881. C’est de sa maison, située rue Nicolas Le Grand, à Roudouallec, que cet homme intrépide est parti pour le nouveau monde. « Il l’a hypothéqué pour pouvoir s’acheter le billet du Paquebot, au départ du Havre, qui l’a conduit vers l’inconnu », racontent les intervenants. « Il a fait de la commune de Roudouallec le berceau de l’émigration des Bretons en Amérique du Nord. C’est en quelque sorte le point zéro de ce mouvement migratoire vers le nouveau monde. Une plaque posée sur la façade de sa maison a été inauguré le 25 septembre dernier pour commémorer son aventure qui a été à l’origine de la migration de 115 000 Bretons vers l’Amérique du Nord. » Né en 1852 Nicolas Le Grand voit le jour à Roudouallec le 3 juillet 1852. Son père, Paul, est tailleur de pierres et sa mère, Marie Joseph Le Goff est couturière. Il se marie le 26 décembre 1877 avec Marie Françoise Bouédec dont il aura 8 enfants. A 20 ans il est appelé au service militaire qui durera 5 années. Durant son service, un camarade de promotion lui vante les avantages de la vie aux Etats-Unis. En 1881 il part au Havre avec deux Amis (Loeiz Bourhis, dont il n’aura plus de nouvelles, et Job Daouphars, un paysan de Gourin), pour embarquer sur un paquebot en direction de l’Amérique du Nord. Bucheron au Canada, ouvrier et paysan aux USA Ils arrivent au Canada où ils exercent la profession de bûcherons. Puis ils descendent vers les Etats Unis pour travailler dans des usines ou dans des fermes. Nicolas n’oubliait sa famille et lui envoyait de l’argent ce qui permit à sa femme de s’installer comme marchande, cabaretière et commerçante. Retour au pays des Montagnes Noires Après avoir économisé une partie du fruit de leur labeur, les 3 compères décident, en 1884, de revenir au pays. C’est donc propriétaire d’un petit pécule qu’ils arrivent en Bretagne, donnant ainsi aux habitants l’image d’un exemple à suivre. 2e migration en 1890 Il repart en Amérique en 1890, avec le groupe pour trois longues années. Il rentre au pays en 1893 les poches pleines de dollars. Nicolas Le Grand est vu comme un exemple de réussite, un exemple à suivre. A Roudouallec, Gourin, Guiscriff, Leuhan, Saint Goazec, Spézet, et dans les communes environnantes, on ne jure que par l’Amérique, on ne rêve que de traverser l’Atlantique pour y faire fortune. Un exemple Beaucoup ont emprunté ses pas pour se lancer dans une aventure qui leur faisaient miroiter des revenus confortables. Certains ont connu l’infortune, d’autres ne se sont pas plus là-bas et sont revenus, mais beaucoup ont trouvé un niveau de vie qu’ils n’auraient pas pu acquérir en Bretagne. « Cette histoire singulière a permis d’entretenir des liens indissolubles entre l’Amérique du Nord et le pays de Gourin et de pérenniser une solide amitié entre les américains et les bretons », concluent les orateurs. #pontivy #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Pontivy: l'exposition "Ces Bretons d'Amérique" installée au lycée Joseph Loth - 24/03/2023

Jean-François Baudet et Pierre-Marie Quesseveur, le président et le trésorier de Bretagne TransAmerica, sont allés, jeudi 23 mars 2023, à Pontivy, installer l'exposition "Ces Bretons d'Amérique" au lycée Joseph Loth. L'exposition, qui retrace l'histoire des bretons qui ont traversé l'Atlantique pour tenter le rêve américain, restera en place à l'entrée du CDI durant une quinzaine de jours. Une conférence sur l'émigration bretonne en Amérique du Nord est prévue pour les élèves de première, le mardi 4 avril. Elle racontera l'histoire singulière des habitants de la région de Gourin qui a créé des liens indissolubles entre l'Amérique du Nord et le pays des Montagnes Noires. #pontivy #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Langonnet : Hommage à Louis Pétro, mort pour la France en Algérie - 24/03/2023

Une cérémonie a été organisée dimanche 19 mars, au cimetière de Langonnet , en hommage à Louis Pétro, dit Lili, mort pour la France le 12 décembre 1955, durant la guerre d’Algérie, à l’âge de 22 ans, 7 mois et 1 jour. La cérémonie, organisée par le Souvenir Français du Pays du Roi Morvan, s’est notamment déroulée en présence du maire Françoise Guillerm, des membres de la famille Pétro et des associations d’anciens combattants de Langonnet, Le Saint, Gourin et Roudouallec. Louis Pétro a obtenu à titre posthume la médaille militaire avec citation. 3 autres de ses camarades sont décédés durant la guerre d’Algérie : François Baniel, Louis Quérec et Ferdinand Didou. François Louis Alphonse Baniel est né 9 février 1932 à Langonnet. Il est mort pour la France le 13 septembre 1956 à Sebdou, à l’âge de 24 ans, 7 mois et 3 jours Louis Marie Quérec est né le 1er mars 1934. Il est mort pour la France le 30 mai 1956 à 22 ans, 2 mois et 28 jours. Ferdinand Henri Didou est né le 14 janvier 1935 à Langonnet. Il est mort pour la France le 16 février 1962 à Birine, à l’âge de 27 ans 1 mois et 1 jour. #langonnet #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : Cérémonie du Cessez le feu de la guerre d’Algérie - 21/03/2023

La cérémonie a eu lieu au monument de la Fin de la guerre d’Algérie, rue Famille Bouchard, le dimanche 19 mars 2023. Après les discours officiels de Patricia Mirallès, secrétaire d'État chargée des anciens combattants et de la mémoire, et de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie), par le maire et les anciens combattants, le Souvenir Français a rappelé que 3 Gourinois sont morts pour la France pendant la guerre d’Algérie : Raymond Jean Daniel, Eugène Yves Ulliac et Claude Michel Darcel. Raymond Jean Daniel est né à Gastavit le 4 avril 1936. Appelé sous les drapeaux, il a été tué en Algérie le 20 avril 1958, à 22 ans et 15 jours. Il est enterré au cimetière de Gourin. Eugène Yves Ulliac est né à Gourin le 23 mai 1926. Il habitait route de Scaër. Militaire de carrière, il était adjudant-chef dans l’armée de l’air. Il a été tué le 30 octobre 1957, à Blida dans le département d’Alger, à 31 ans 5 mois et 7 jours. Claude Michel Darcel, il est né rue la gare, à Gourin, le 19 décembre 1930, à la gendarmerie, où son père, originaire de Séglien, était affecté. Militaire de carrière il était Maréchal des logis chef au 47e régiment d’artillerie. Il a été Tué le 30 octobre 1961 à Aïn Dalia. Il était âgé de 30 ans 10 mois et 10 jours. 2 Grands blessés : Gourin a également déploré le sort de 2 grands blessés de guerre pendant le conflit: Fernand Le Guen et Henri Fraval. Henri Fraval fut notamment le premier Président de l’Amicale des Anciens combattants. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Langonnet : Hommage à Louis Pétro le dimanche 19 mars à 16 h, au cimetière - 17/03/2023

Le souvenir Français du Pays du Roi Morvan organise, dimanche 19 mars 2023, à 16 h, un hommage à Louis Pétro, dit Lili, mort pour la France le 12 décembre 1955, durant la guerre d’Algérie, à l’âge de 22 ans, 7 mois et 1 jour. La cérémonie se déroulera à 16 h, au cimetière de Langonnet, en présence de la municipalité et des représentants des associations patriotiques. Louis Pétro est né le 11 mai 1933 dans le moulin familial de Cruyère à Langonnet. Son père Jean était meunier, et sa mère Marie Le Fur ménagère. Il a eu une sœur, Yvette et deux frères Raymond et Jean. Maçon de profession, il a obtenu son diplôme à l’AFPA de Lorient. Il est appelé sous les drapeaux en 1954. C’est donc à l’âge de 21 ans qu’il débarque à Constantine. 125 000 soldats sont implantés dans cette région pour une population de 3,6 millions d’habitants. Il a une permission de quinze jours pour assister, le 3 mai 1955, au mariage de son frère Raymond, dont il est le garçon d’honneur. 3 mois plus tard, le 20 août 1955, la guerre éclate en Algérie. Surviennent alors les tragiques événements de Philippeville qui ont touché une trentaine de villes et villages ainsi que le nord de Constantine. Jacquemin, son camarade de régiment témoigne en 2020 : « J’arrivais des Ardennes et en même temps que moi beaucoup d’autres jeunes gens de tous les coins de France. Et parmi eux un certain Louis Pétro dit « Lili » par les siens et nous nous sommes bien entendus. J’ai été blessé et rapatrié sanitaire en septembre 1955. Suite aux événements nous avons été dispatchés dans différentes zones, mais j’avais régulièrement des nouvelles des copains de classe, et en particulier de Lili, par le prêtre Jean-Marie Mesnard qui faisait la liaison entre nous. C’est par un camarade nommé Boucly que j’ai appris la nouvelle concernant la disparition de Louis, le 12 décembre 1955, dans l’embuscade de Guelmat, commune située à 110 km à l’est de Constantine. Louis avait obtenu une permission pour le mariage de son frère Raymond. Comme il avait obtenu cette permission, il avait proposé à un de ses copains de le remplacer lors d’une opération. C’est à cette occasion que s’est produit le tragique événement de sa disparition. Louis a été un de mes meilleurs amis. J’ai gardé un merveilleux souvenir de lui après tous les bons moments passés ensemble avant que les évènements ne nous séparent, étant affecté chacun dans une compagnie différente ». Louis Pétro a obtenu à titre posthume la médaille militaire avec citation. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : un concert inter-chorales à l’église paroissiale - 12/03/2023

La chorale « Si on chantait », de Gourin, a invité celle de Port-Louis, « Entre rade et ria » à chanter, le dimanche 12 mars 2023, à l’église Saint Pierre Saint Paul de Gourin. Le public était au rendez-vous, puisque le monument était plein comme un œuf pour accueillir chanteurs et musiciens. La chorale de Port-Louis a démarré le concert avec un répertoire de 11 chansons dont « La révolte des sardinières », » Les roses d’Ouessant », « Les marins de chez nous »… Elle a conclu par » Logivy de la mer » qu’elle a chanté avec le public en guise de rappel. « Si on chantait » a répliqué avec 11 autres chansons dont « Emmenez-moi », « C’est extra », « Les comédiens », « Bella Ciao »… Robert Ulliac, le président de l’association d’Ateliers en expos, était très content de l’opération qui a permis à un auditoire radieux de passer un bien bel après-midi, en écoutant des choristes particulièrement bien inspirés par la majesté des lieux. 1 euros a été reversé à la Gourinoise contre le cancer pour chaque ticket d’entrée. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Le Centre de Loisirs de Kéraudrénic est venu visiter la statue de la Liberté - 22/02/2023

Lundi matin un groupe d’enfants de l’Accueil de Loisirs Sans Hébergement de Kéraudrénic est venu voir la statue de la Liberté, située place de la Victoire, à Gourin. Œuvre d’Auguste Bartholdi Les jeunes avaient rendez-vous avec Pierre-Marie Quesseveur, de l’association Bretagne TransAmerica, qui est venu leur faire l’historique de cette statue de la liberté, sœur jumelle de la statue qui était au jardin du Luxembourg à Paris et qui se trouve désormais au musée d’Orsay car elle avait subi des dégradations. « Elle a été faite dans le cadre d’une collaboration avec l’atelier de moulage du musée du Louvre à partir du moule d’Auguste Bartholdi, l’artiste qui a créé la statue de la Liberté de New-York », confiait l’intervenant. « Bartholdi avait fabriqué des moules de différentes tailles permettant la fabrication de modèles de moindre envergure ». Si la statue installée au sud de Manhattan fait 46 m de haut, sans le socle, celle de Gourin fait seulement 2,83 m. Sa taille permet aux visiteurs de se faire prendre en photo à côté d’elle. Le groupe n’a pas dérogé à la tradition. Il s‘est assis au pied de "Miss Liberty" pour immortaliser la rencontre sur une photographie. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Gourin: AG du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan - 21/02/2023

Les membres du comité du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan se sont réunis en assemblée générale, samedi 18 février 2023, à la maison des associations de Gourin. Ce fut l’occasion de faire le bilan de l’année 2022. « Nous avons participé à de nombreuses commémorations sur le pays du Roi Morvan, à Gourin, Roudouallec, le Saint, Plouray, Berné, Priziac, Le Faouët, Langonnet, mais aussi à Vannes et à Lozach », indique Pierre-Marie Quesseveur, président du comité. «Nous avons de nombreux projets, mais nous souhaitons également poursuivre notre action dans l’ensemble des 21 communes de notre secteur. Pour cela nous souhaitons trouver des relais locaux qui nous permettront d’être plus présents sur le territoire». Concours départemental du Souvenir Français Pour l’année 2023, Le Souvenir Français du Pays du Roi Morvan a inscrit la classe bilingue de CE2, CM1, CM2, de l’école Jean Rostand de Gourin, au concours scolaire départemental. En Morbihan, le concours scolaire, réalisé en partenariat avec l’éducation nationale a été fusionné, pour l’année 2023-2022, avec celui de l’Office National des Anciens Combattants et des Veuves de Guerre (ONAC VG). A partir de la sépulture de Joseph Marie Saint James « Nous sommes partis de la tombe gourinoise de Joseph Marie Saint James, un soldat mort pour la France durant la 1ère guerre mondiale, qui n’a plus de famille pour entretenir sa sépulture », poursuit le président. « Avec les élèves, nous avons fait une recherche pour trouver d’éventuels descendants et ça a marché. Maintenant nous collectons des donnés pour illustrer la vie de cet authentique héros de la guerre 14-18. Un bien beau projet qui suscite la ferveur des jeunes et des moins jeunes ! ». Le souvenir Français participera également à la fête de la Libération de Gourin qui se déroulera à Tronjoly le 4, 5 et 6 août 2023. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Charles Savoie, dont la mère était originaire de Gourin, a visité le musée américain - 20/02/2023

Le Télégramme a publié, ce lundi 20 février 2023, un article sur Charles Savoie, un américain dont la mère était originaire de Gourin. Il est venu du Montana, Etat situé non loin de la frontière du Canada, passer quelques jours dans la capitale des Montagnes Noires. Sa mère Amélie Jamet est le premier membre de la famille Jamet, de Kerbiquet, à avoir émigré aux USA. Il est né au Canada, à Montréal, et sa famille s'est installée aux USA quand il avait 5 ans. Il n'était pas venu à Gourin depuis plus de 20 ans, et n'avait jamais visité le musée américain, au château de Tronjoly. Il s'est notamment enthousiasmé devant la photo du restaurant "La Cascade", situé dans la campagne Newyorkaise, dans lequel il passait ses vacances lorsqu'il était enfant. "Il appartenait à mes oncles, Lucien et Louis, et toute la famille Jamet s'y retrouvait pendant les vacances". Photo: Charles Savoie, à gauche, durant sa visite du musée américain, au château de Tronjoly. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Gourin : samedi 11 février 2023 : dédicace du livre « New-York apocalypse » - 10/02/2023

Marie Le Blé, dédicacera son livre « New-York apocalypse » à la librairie du Centre Leclerc de Gourin, le samedi 11 février 2023, de 10 h à 18 h. L’opération se fait en partenariat avec l’association Gourinoise Bretagne TransAmerica. « Du fait de l’attachement particulier des Gourinois pour la ville de New-York », confie Pierre-Marie Quesseveur, de Bretagne TranAmerica, « il nous a semblé particulièrement intéressant de relayer cette expérience en organisant cette séance de dédicace dans la plus Newyorkaise des villes bretonnes ». Témoignage sur New-York Journaliste et photographe, Marie Le Blé propose un livre témoignage sur New-York allant du 26 mars 2020 à juin 2022. Celui-ci contient de nombreuses photographies de la ville durant la crise sanitaire. Diplômée de l’IPJ-Dauphine où elle a enseigné, Marie Le Blé a travaillé pour Le Parisien pendant seize ans. Puis pour l’agence de presse Credo à Paris, elle est amenée à aller là où les autres ne vont pas. Riche de ces années d’expérience et installée à New York, elle décide, en mars 2020, de couvrir la pandémie aux États-Unis. Face à la peur tenace de l’ennemi invisible, elle choisit de témoigner. Affiliée à l’agence de presse photos américaine, Zuma, ses images sont publiées dans le WSJ, Le Guardian, Le New York Post, Le Daily Mail, El Mundo, Stern, L’express, La Croix... Des allures d’apocalypse La journaliste et photographe dévoile les dessous de la cité des gratte-ciels, soudain murée dans un silence fantomatique, seulement interrompu par le bruit lancinant des sirènes. La ville qui ne dort jamais, fascinante et bouillonnante, celle du business, des cocktails et de la fête, offre brusquement des allures d’apocalypse... Mais c’est sans compter sur le courage et la force des New-Yorkais dont l’enthousiasme immortel affiche une volonté infaillible de redonner vie à la Grande Pomme. Expérience sans artifice Marie, qui vit actuellement dans le pays d’Auray, raconte son expérience sans artifice, témoignant de ses craintes et de ses angoisses devant cette sinistre chose dont tout le monde parle sans trop savoir à quoi elle correspond vraiment. « Je suis rentré de ma première expédition passablement sonnée », raconte-t-elle. « Sensation très étrange, j’ai l’impression d’avoir sauté dans un puit sans fond en plein Manhattan et me voici aussi contrariée car je me dis que cette boule au ventre, si je veux couvrir ce Coronavirus, je risque de l’avoir tous les jours dès que je mets un pied dehors ». Regard inédit Le livre de Marie Le Blé, édité chez Blacklephant, porte un regard inédit sur New-York et l’histoire contemporaine américaine. Il est le témoignage d’une journaliste française sur les évènements historiques qui ont dernièrement rythmé la vie des Etat-Unis : la pandémie, la campagne électorale américaine opposant Donald Trump et Joe Biden, les émeutes qui ont suivi la mort de Georges Floyd et l’assaut du capitole. Pratique Dédicace à la librairie du Centre Leclerc de Gourin, le samedi 11 février 2023, de 10 h à 18 h. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #morbihantourisme #tourismeroimorvancommunauté #otprm


Le cairn de Gavrinis en réalité virtuelle - 02/02/2023

L’exposition sur le néolithique, 5000 ans en Morbihan, propose notamment une visite virtuelle du cairn de Gavrinis, situé à Larmor Baden. Visite en 3 dimensions C’est une visite en 3 dimensions, grâce à l’utilisation de casques de réalité virtuelle. « On a vraiment l’impression d’y être », s’exclame Jean-François Baudet, président de l’association Bretagne TransAmerica, qui, accompagné de Marcel Carmart, le président des anciens combattants, a chaussé les casques pour se lancer dans l’exploration d’un monument pour le moins surprenant ! Visite intuitive La visite est très intuitive et permet de retrouver les émotions que connaissent les visiteurs qui se rendent sur ce site particulièrement impressionnant de Larmor Baden. C’est la porte ouverte à la découverte d’un programme iconographique hors du commun, dont les secrets sont encore à percer. Nos deux « cosmonautes » ont été épatés. « C’est une expérience à ne pas manquer ! » s’exclament-ils en ressortant de leur immersion. Pratique L’exposition est ouverte durant tout le mois de février. Ouverture grand public : les mercredis et vendredis, de 14 h à 17 h, les samedis et dimanches, de 14 h à 18 h. Entrée gratuite. #gourin #otprm #morbihan #rmcom


Pari gagné pour Kantikoù hon Chapeliou - 30/01/2023

L’église de Gourin était pleine dimanche pour le concert de la chorale Kantikoù hon Chapelioù. Le groupe de chanteurs bretonnants avait décidé de collecter les cantiques chantés à l’occasion des pardons des chapelles de Gourin et des communes environnantes (Roudouallec, Le Saint, Plouray, Langonnet, La trinité Langonnet). « Certaines personnes nous les demandaient, notamment à l’occasion des obsèques de leurs proches, et nous n’avions pas d’enregistrements de qualité à leur proposer », confie Marie-France Brulé, initiatrice du projet avec Jacques, son époux. « Alors on s’est dit qu’il était temps de faire un CD pour éviter que les cantiques se perdent ». Un disque et un livret Un groupe de chanteurs s’est constitué avec des musiciens et une équipe technique. Le collectage a commencé et les répétitions ont suivi. La chorale s’est produite à l’occasion des pardons de certaines chapelles. Puis le disque est sorti ainsi qu’un livret avec les précieux cantiques. Un premier tirage a permis d'éditer 350 exemplaires. Un second tirage est en cours. Plus d'un an de travail Dimanche après-midi, a eu lieu le concert à l’église. Celui-ci a valorisé un travail qui a duré plus d’une année, et a permis de sauvegarder pour les générations futures les cantiques des chapelles du pays de Gourin. #gourin #plouray #langonnet #roudouallec #lesaint #otprm #morbihan #rmcom


Avis de recherche pour 3 résistants gourinois fusillés à Landordu, en juillet 1944 - 28/01/2023

Lors de l’assemblée générale des anciens combattants, mercredi dernier, Pierre-Marie Quesseveur, président du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan, a présenté un projet de plaque commémorative pour le site de Landordu, à Berné. 3 Gourinois fusillés à Landordu 3 Gourinois y ont été fusillés, en juillet 1944, après une condamnation à la cour martiale du Faouët. Ils faisaient partie du groupe de Jean Barriou, préparateur en pharmacie à Gourin et chef du réseau Turma Vengeance. Ils ont été arrêtés à Plouray, à l’occasion d’un parachutage dans les landes du Golo. Durant cette opération Joseph Chanu, jeune Gourinois de 18 ans, est tombé sous les balles allemandes. Les 3 autres Gourinois ont été conduits au Faouët où ils sont interrogés et torturés durant une semaine. Puis ils ont été conduits à Landordu avec 14 autres résistants, pour y être exécutés et enterrés dans une fosse creusée sur place. 2 tailleurs et 1 manœuvre Joseph-Marie Le Corre demeurait rue de Plouray, à Gourin. Tailleur de profession, il y était né le 17 décembre 1920. François Marie Le Roux demeurait rue Roger. Il était manœuvre et joueur de football dans les équipes Gourinoises. Jean-Louis Poher, quant à lui, était né le 14 janvier 1922 et demeurait également rue Roger. Il était tailleur. Sa famille a par la suite émigré aux Etats-Unis d’Amérique. « Nous recherchons des renseignements sur ces 3 résistants et notamment des photographies qui figureront sur la plaque commémorative », précise Pierre-Marie Quesseveur. Contact au 06 81 52 26 79 #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Une « école de détectives » à Jean Rostand avec le Souvenir Français - 27/01/2023

Les élèves de la classe bilingue CE2, CM1, CM2 de l’école primaire publique Jean Rostand se sont rendus, mardi matin, au cimetière de Gourin, afin de rechercher la tombe de Joseph Marie Saint Jalmes, soldat de la première guerre mondiale, déclaré mort pour la France en 1916. Un poilu originaire de Gourin Ils participent cette année au concours départemental du Souvenir Français. « Il s’agissait de choisir un poilu originaire de Gourin, mort pour la France ou revenu avec des séquelles physiques ou psychologiques », indique Pierre-Marie Quesseveur, président du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan. « Ils ont choisi comme « Héros de la Grande Guerre » Joseph Saint Jalmes, et nous allons partir de sa sépulture pour remonter dans l’histoire à la recherche d’informations sur son parcours, sa famille, en s’appuyant sur des outils méthodologiques tels que l’état civil, les archives privées, associatives, des sites internet tels que le « Grand mémorial », « Mémoire des Hommes » ... » Démarche historique L’objectif est d’inviter les jeunes élèves à réfléchir sur un thème de la guerre 14-18 en les invitant à la démarche historique, leur faire prendre conscience des sacrifices consentis par leurs aînés, et du prix à payer pour préserver la Liberté. Il s’agit également de développer leur sens civique de futurs adultes responsables qu’ils seront un jour. Œuvre mémorielle « Nous allons réaliser une œuvre mémorielle, sous forme d’un carnet artistique retraçant l’histoire de Joseph Saint Jalmes et intégrant les réflexions autour de l’héritage contemporain de la Grande Guerre et l’espoir de paix pour le XXIe siècle », ajoute Nolwenn Tas Le Nouveau, professeur des écoles de la classe bilingue. Une enquête qui démarre « On va fonctionner comme une « école de détectives » et réaliser une enquête avec une véritable difficulté, qui est le fait que nous n’avons pas, à l’heure actuelle, de traces de la famille de Joseph Saint Jalmes. Aussi nous accueillerons avec empressement tout renseignement sur cette famille dont les descendants ne semblent plus être sur le secteur de Gourin », conclut pierre-Marie Quesseveur. O6 81 52 26 79 #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


L’Emigration bretonne aux USA et au Canada présentée au lycée Colbert de Lorient - 19/01/2023

Lundi après-midi, deux membres de Bretagne TransAmerica, Jean-François Baudet et Pierre-Marie Quesseveur se sont rendus au lycée Colbert de Lorient pour y faire deux conférences sur l’émigration en Amérique du Nord. Ils ont été accueillis par les élèves de première, terminale et BTS qui ont été particulièrement intéressés par le sujet. Une envie de tenter l’expérience « Certains d’entre eux ont l’idée de tenter l’expérience migratoire au Canada et ils ont été vivement intéressés par l’expérience de leurs aînés et les conseils prodigués par le gourinois, franco-canadien, Jean François Baudet, qui a passé une dizaine d’années au Québec », indique Pierre-Marie Quesseveur. Un phénomène singulier Après une présentation générale sur le pays de Gourin et son phénomène singulier de migration d’une partie de sa population en Amérique du Nord, la conférence a été ponctuée par des images du film de Philippe Orreindy, et notamment des témoignages des Gourinois Christiane Jamet, Josette Jouas et Joël Sévignan, sur leur aventure au Pays de l’oncle Sam. Roudouallec, le point zéro « Le point Zéro de cette immigration se situe à Roudouallec, en face de la route de Châteauneuf du Faou », poursuit Pierre-Marie. « C’est la maison d’où est parti en 1881, Nicolas Le Grand, pionnier de l’émigration en Amérique du Nord. Sur cette maison une plaque a été posée le 25 septembre 2022, pour identifier le point Zéro de cette aventure outre-Atlantique ». 115 000 Bretons Après lui on estime qu’environ 115 000 bretons ont tenté l’expérience jusqu’aux années soixante-dix. Il y a eu des fortunes variées, mais surtout beaucoup de courage pour ceux comme le raconte Raymond Jacq, fils d’émigrant, « qui sont passés d’une vie à le ferme à une vie en ville, passés d’une vie de paysan à une vie de classe moyenne, passés d’une vie rudimentaire à un milieu de haute technologie, quittés une terre natale forte d’une riche culture pour un sort d’émigrant perdu dans une culture étrangère dont ils ne connaissaient pas la langue ». #gourin #roudouallec #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #morbihantourisme #tourismeroimorvancommunauté #otprm