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Gourin : 80e anniversaire de la libération de Gourin les 3 et 4 août 2024 - 13/07/2024

Depuis 2021, l’association Gourin Historique organise chaque année, au château de Tronjoly, la Fête de la Libération. C’est le 5 août 1944, que les premiers véhicules de la 6e division blindée américaine ont traversé Gourin, libérant la ville et déclenchant la liesse de la population. Pour commémorer le 80e anniversaire de cet événement, un camp de la 2e guerre mondiale sera installé sur le parc de Tronjoly, à partir du vendredi 2 août. Le programme (entrée gratuite) Samedi 3 août 2024 Parc de Tronjoly : reconstitution d’un camp allié de la seconde guerre mondiale : expositions, animations, balades en jeep, scènes de reconstitution… Château de Tronjoly : exposition sur la résistance dans la région de Gourin, musée de l’émigration des Bretons en Amérique, expositions culturelles (peintures sculptures, photographies…), musée des vieux outils, musée de la géologie, Petite restauration 21 h 00 : spectacle sur Jean Moulin, fondateur du Conseil National de la Résistance, à la salle des fêtes de Tronjoly A partir de 00 h 30: au night-club Le Starman, en centre-ville: « Soirée 80e anniversaire de la Libération de Gourin» Dimanche 4 août 2024 10 h 30 : départ du défilé de véhicules d’époque (parc de Tronjoly) 11 h : commémoration de la libération de Gourin place de la Victoire: hommage aux gendarmes de Gourin de 1944, membres du réseau de résistance Turma Vengeance Parc de Tronjoly : reconstitution d’un camp allié de la seconde guerre mondiale : expositions, animations, balades en jeep, scènes de reconstitution, Petite restauration Château de Tronjoly : exposition sur la résistance dans la région de Gourin, musée de l’émigration des Bretons en Amérique, expositions culturelles (peintures sculptures, photographies…), musée des vieux outils, musée de la géologie, Liens de la fiche d’inscription pour ceux qui souhaitent participer au camp de la Libération :

https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fgourinhistorique.fr%2Fassets%2Ffiche_inscription_GL_aout_2024.docx&wdOrigin=BROWSELINK

Berné : commémoration des exécutions de patriotes à la fosse de Landordu, le 6 juillet 1944 - 10/07/2024

Dimanche 7 juillet 2024, une commémoration du massacre de Landordu, qui s’est déroulée le 6 juillet 1944, était organisée par la municipalité de Berné, en partenariat avec l’ANACR (Association Nationale des Anciens combattants de la Résistance) du Pays de Lorient. Cérémonie religieuse et patriotique Une cérémonie religieuse a été mise en place près de la fosse où ont été enterrés les corps des suppliciés et une cérémonie patriotique au monument de Landordu. Un dépôt de gerbe aux stèles de Villeneuve Zinsec et Kergaër, où périrent 4 autres patriotes, a également été réalisé par les participants. Des résistants Gourinois Parmi les fusillés cinq faisaient partie du groupe Turma Vengeance de Gourin commandé par Jean Barriou, préparateur en pharmacie. Ils ont été arrêtés lors d’un parachutage d’armes, à Plouray. Il y avait Yves Faucheur de Langonnet, François Marie Le Roux, Jean-Louis Poher et Joseph Marie Le Corre, de Gourin ainsi qu’Antoine Marchica, un réfugié de Lorient qui habitait à Langonnet. Deux autres avait été arrêtés en revenant de la bataille de Saint Marcel : Joseph Le Bourgès, de Saint-Pierre-Quiberon et François Mostade, de Plescop. Parmi les fusillés figuraient aussi : Robert Garnier (Plouray), Yves Herviou (Scaër), François Le Guyader (Mellionnec), Joseph Palaric (Ploërdut) et François-René Nicolas (Arzano). Trois autres fusillés n’ont jamais été identifiés mais les recherches sont toujours en cours. Toutes les victimes étaient passées par la prison et la cour martiale du Faouët, où elles ont été interrogées avant leur condamnation à mort. Le fils de Joseph Le Bourgès était présent ainsi que son fils Gaël et sa fille. A la demande de Gaël Le Bourgès, un panneau explicatif des événements, placé près du monument, a été inauguré pour ce 80e anniversaire. En souvenir du drame, René Le Guénic a composé « La mélopée pour les martyrs ». Celle-ci a été diffusée près de la fosse. « Au petit matin Ils sont arrivés Un dernier chemin Vers l’éternité Sur ce sentier sans le moindre espoir de retour Laissant derrière eux jeunesse, parents et leurs belles amours [...] » #Berné #gourin #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais #paysroimorvan


Langoëlan : commémoration des 80 ans du combat de Kergoët - 08/07/2024

Une cérémonie a eu lieu samedi 6 juillet 2024, au village de Kergoët, sur la commune de Langoëlan, pour commémorer un drame de la seconde guerre mondiale qui s’est déroulé il y a 80 ans. L'histoire Le 1er juillet 1944 les soldats allemands investissent le hameau de Kergoët, en Langoëlan, où séjournent depuis près de 3 semaines des résistants FFI chez le fermier Joseph Le Padellec. Le camp est encerclé et de violents combats s’engagent. Un groupe de patriotes du secteur de Guémené-Cléguérec vient à son secours, ainsi qu’une équipe de parachutistes anglais et de maquisards commandée par le sergent SAS Fernand Bonis, natif de Haute Loire. Les allemands demandent du renfort et ce ne sont pas moins de 500 soldats qui affrontent les patriotes. Ceux-ci sont dans l’obligation de décrocher. Les soldats font des prisonniers qui sont transférés à l’école Sainte Barbe du Faouët, où siège la cour martiale de l’occupant. Parmi eux François le Guyader qui fut torturé à mort. Son corps a ensuite été retrouvé dans la fosse de Landordu, à Berné. A Kergoët les allemands entassent leurs 35 morts dans une charrette. L’affrontement a aussi fait entre 60 et 70 blessés dans leurs rangs. Ils décident de mettre le feu au hameau et jettent les cadavres de 4 patriotes dans le brasier. Joseph Le Padellec et Fernand Bonis font partie des victimes. Des membres de leur famille étaient présents à la cérémonie, avec la ferme intention de faire perdurer la mémoire de cet évènement dramatique. #langoëlan #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais #paysroimorvan


Gourin : Les élèves de CM2 de l’école Saint Pierre ont terminé 4e du concours départemental sur la résistance - 01/07/2024

Vendredi 28 juin 2024, les élèves de la classe de CM2, de l’école Saint Pierre de Gourin, sont allés, au Palais des Arts de Vannes, recevoir leur diplôme pour leur participation au concours départemental de la Résistance, organisé par le Souvenir Français. « Ils ont terminé à la quatrième place », indique Pierre-Marie Quesseveur, président du comité du Pays du Roi Morvan du Souvenir Français. « 11 écoles Morbihannaises ont concouru cette année ». Pour ce concours, la classe a travaillé sur le réseau Gourinois de résistants « Turma Vengeance », dont le chef Jean Bariou était préparateur à la pharmacie Fiche. Celui-ci a notamment organisé le convoyage vers l’Angleterre, de pilotes américains, dont les avions avaient été abattus par la défense antiaérienne allemande. « Les écoliers ont notamment reconstitué la valise de Jean Bariou avec des objets d’époque et des souvenirs retraçant la vie des résistants durant l’occupation », explique Annie Quinio, enseignante « On a également parlé de son fils, Jean-Pierre Bariou, qui accompagnait les passagers vers leur lieu d’embarquement pour l’Angleterre, dans la région de Douarnenez ». Ce dernier a été arrêté en mai 1944 et déporté au camp de concentration de Neuengamme. Les élèves ont ensuite assisté au spectacle de théâtre de la Compagnie « Sans Lézard », « L’Ombre des Roses, la Résistance en chantant », avant de partir à Sainte Anne d’Auray pour une commémoration au mémorial, en présence de la sous-préfète de Lorient. Durant la cérémonie, l’un d’entre eux, Pablo, a lu un extrait du poème « Liberté » de Paul Eluard, publié en 1942. La journée s’est terminée par la visite du monument dédié aux morts pour la France durant les conflits mondiaux. #gourin #regionbretagne #morbihan #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais #paysroimorvan


Il y a 80 ans, les drames de Lanvénégen, consécutifs à l’attaque du camp de Saint Marcel par les forces d’occupation - 17/06/2024

Dimanche 15 juin 2024, la municipalité de Lanvénégen a commémoré les 80 ans des drames qui se sont déroulés sur la commune, à la suite du débarquement des forces alliées en Normandie. Rosquéo, Rosangat et Boutel, trois hameaux où une trentaine de résistants furent abattus en juin et juillet 1944, font partie de ces lieux de mémoire qui jalonnent le territoire de Lanvénégen... Au début du mois de juin 1944, le 2ème régiment de Chasseurs Parachutistes ou 4e SAS (Special Air Service) des Forces Françaises Libres a été largué dans le secteur de PLUMELEC-SERENT-SAINT MARCEL -MALESTROIT. Sa mission : fixer les troupes allemandes stationnées dans le Morbihan afin d'empêcher ou tout du mois retarder l’arrivée des renforts sur le front de Normandie, suite au débarquement allié du 6 juin. Plusieurs milliers de résistants (Forces Françaises de L'Intérieur entre autres) sont regroupés et armés dans le camp de SAINT MARCEL. Dans la nuit du 17 au 18 juin, le commandement allié donnait l'ordre de dispersion jugeant que cette concentration importante devenait dangereuse. Trop tard! Le 18 juin, le camp était attaqué en force par l'armée allemande. Après avoir livré combat toute la journée et infligé de lourdes pertes aux soldats allemands, parachutistes et FFI se replièrent en bon ordre et se dispersèrent. La Feldgendarmerie et la Wehrmacht se lancèrent alors dans une traque implacable des parachutistes et des résistants, de leurs dépôts d'armes, et de tous ceux qui les hébergeaient et les ravitaillaient. Rafles, arrestations, tortures, exécutions sans jugement de SAS et de résistants, incendies de fermes, pillages et massacres de civils se multiplièrent dans tout le département du Morbihan. De nombreux résistants furent arrêtés et transférés à l'école Sainte Barbe du FAOUET réquisitionnée par les allemands qui y avaient installé une prison et une cour martiale. Celle-ci fut créée le 20 juin 1944. Elle se composait d’une prison aménagée dans la cave et d’un centre d’interrogatoires. Les jeunes hommes du Nord-Ouest du Morbihan, soupçonnés d’actions de résistance, vont y être torturés de la pire des façons. Du 21 juin au 2 août 1944, plus de soixante-dix d’entre eux sont condamnés à mort après un simulacre de procès, puis exécutés sur le territoire des communes environnantes, et leurs corps jetés dans des fosses communes, à Berné, Priziac, Querrien, Le Faouët, et ici même, à Lanvénégen. ROSANGAT Le 21 juin 1944, à l'aube, au cours d'une rafle opérée par les autorités d'occupation, une vingtaine de jeunes gens sont arrêtés à SPEZET. Ils ont été enfermés dans l’ossuaire et soumis à un interrogatoire musclé dans une maison attenante. Parmi eux Guillaume Rivoal, qui sera heureusement relâché, mais qui, toute sa vie, sera hanté par les cris de ses camarades. Guillaume fut l’un des artisans de la construction de la stèle de Rozangat dédiée au souvenir du martyre de ses amis de la Résistance. Une partie de ces jeunes hommes a été conduite dans les prisons de Quimper et de Fresnes. Mais onze d'entre eux (dix sont originaires de SPEZET, et un de SAINT GOAZEC) appartenant aux Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) sont emmenés au FAOUET, à l'école Sainte Barbe où siège la cour martiale pour y être interrogés. Tous sont condamnés à mort et exécutés au bord d'une fosse, le 24 juin 1944, à 3 heures du matin à Rosangat. Les corps de ces jeunes gens ne furent découverts que le 5 août 1944, en présence d'un médecin qui constata qu'ils avaient été affreusement torturés. Ils furent ramenés à SPEZET pour être inhumés dans le cimetière communal. Ils se nomment Yves BLOAS, Pierre CLECH, François CLECH, Michel CLECH, Jean-Marie CLECH, Louis LOLLIER, Jean JAOUEN, Jacques GUEGUEN, Jean LE ROUX, Jean-Pierre GUILLOU, (tous de SPEZET), Jean-Louis LE GOFF (de SAINT GOAZEC) BOUTEL Des hauteurs de Boutel, on domine toute la campagne environnante. Pourtant, dans le petit hameau de Bellevue, un groupe de FTP va se faire surprendre par l'armée allemande. Au début du mois de juillet 1944, la présence de patriotes dans le secteur de Boutel est signalée à l'occupant. Le 7 juillet, une trentaine de soldats allemands avancent vers le sommet de la butte. Une sentinelle postée entre Boutel et Bellevue a tiré un coup de feu pour prévenir ses camarades qui terminent leur repas près de la maison du sabotier. En vain! Un soldat armé d'un fusil-mitrailleur arrive à une vingtaine de mètres des patriotes qui lui tournent le dos et conversent tranquillement, assis sur des billes de bois. Il installe son arme dans le coin d'un talus, à l'entrée de la cour et dès la première rafale, plusieurs hommes tombent : deux sont morts, trois sont blessés. Ils seront capturés, quelques-uns parviennent à s'échapper, un troisième patriote sera abattu quelques centaines de mètres plus loin. Plusieurs jours plus tard, les trois fusillés de Bellevue seront inhumés, côte à côte, dans le coin d'un champ. Ils se nomment : Jean-Marie LE BLOAS, de Vetveur en LANVENEGEN, Raymond DENISE, de BRETIGNY-SUR-ORGE, Robert KESLER, de CHARENTON-LE-PONT ROSQUEO Dans la soirée du 21 juin 1944, au cours d'un ratissage opéré par 3 000 soldats allemands, 27 réfractaires au STO (service du travail obligatoire) qui ont rejoint le 3ème bataillon des FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français) commandé par Célestin Chalmé sont arrêtés à PLOURAY et conduits à GUEMENE puis au FAOUET, siège de la cour martiale, pour y être interrogés et torturés. Seize d'entre eux sont condamnés à mort par cette cour martiale. Un premier groupe est constitué de 6 belges venant de Blankenberge près d'Ostende. Un second groupe est constitué de 10 français originaires de Gourin, d'Inguiniel et Lanvaudan. Le 24 juin, vers 21 heures, les condamnés sont emmenés en camion à Rosquéo et conduits au coin d'un champ au bord d'une fosse fraîchement creusée. Les maquisards belges sont abattus les premiers. Lles français iront à la mort en chantant la Marseillaise. L'un des fusillés belges, Jan de Coninck, blessé aux bras parviendra à s'extraire de la fosse et à s'échapper malgré les tirs des soldats. Il erre dans la nuit et sera recueilli par Mme Barbe EVENOU à Rosangat, où il sera soigné et caché par les habitants de Rosangat et de Rosquéo, pendant 5 semaines avant de rejoindre le maquis de Priziac puis la Belgique. Les fusillés sont François BERNARD, Félix DAOUPHARS, Samuel LESSARD, de GOURIN, Claude CHALME, François LE PEN, Marcel JAFFRE, Pierre ROBIC, d'INGUINIEL, Alban ROUSSEAU, de LANVAUDAN, Louis DEHENAUW, Raymond MARMEMOUT, Georges SANDEZE, Camille de CORTE, René MESTNAGH, de BLANKENBERGE en Belgique. Deux autres fusillés n'ont pas été identifiés. #lanvenegen #regionbretagne #morbihan #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Le Faouët: Un hommage aux condamnés à mort de la cour martiale allemande de 1944 - 16/06/2024

Dans le cadre du 80e anniversaire du débarquement, une cérémonie a été organisée, le 14 juin 2024, à l’école Sainte Barbe du Faouët, en hommage aux 66 condamnés à mort par la cour martiale allemande du Faouët, en juin/juillet/août 1944. La cour martiale allemande a été installée le 20 juin 1944 à l’école Sainte Barbe. Elle devint opérationnelle dès le lendemain. On commençait par enfermer les prisonniers dans une cave putride, où le « mouton » de service tentait de leur extorquer quelques aveux au cours de la première nuit. Puis, dans les 48 heures qui suivaient, les interrogatoires se succédaient, à l’étage, à une cadence infernale. Ils étaient menés avec une brutalité inouïe par les hommes de la Gestapo. Et très vite, ce tribunal présidé par le colonel Friedrich HETT, pasteur protestant avant les hostilités et commandant la place du Faouët, statuait en quelques minutes sur le devenir de chacun : la condamnation à mort, la déportation ou, très rarement, la relaxe. Malheur aux jeunes gens qui sont surpris armés, ou à ceux qui sont dénoncés et dont les noms se trouvent sur l’une des listes qui circulent. En un mois et demi, ce tribunal militaire va envoyer à la mort 66 patriotes, sans compter plusieurs cadavres laissés çà et là sur le terrain. Ils ne seront pas tous identifiés car, souvent, les indices manquent ! S’il s’agit de grands groupes de condamnés, tels que ceux de Rozengat le 23 juin et de Rosquéo le 24 juin, situés sur la commune de Lanvénégen, ou de Landordu en Berné le mercredi 5 juillet, les fosses communes sont généralement préparées la veille, dans des endroits reculés et discrets. Lorsque les groupes sont de moindre importance, les pauvres maquisards sont appelés à creuser eux-mêmes leur propre fosse. Ils seront parfois achevés à coups de pioches. La liste s’allonge avec Botquenven le 29 juin, nous sommes ici sur la commune de Priziac, puis le 11 juillet à Kerstang-Combout en Querrien. Le 14 juillet à Crémenec en Priziac les membres des familles LE LIBOUX et LE GAL sont alignés contre le mur de la maison, les bras levés, ils attendent la rafale de mitraillette… rien pour cette fois… leur dit-on. Mais l’homme recherché, Yvon LE BRIS, après avoir été torturé est bel et bien fusillé, puis son corps jeté dans les flammes. Sur la petite stèle de Villeneuve-Zinsec située sur la route de Guémené juste avant celle de Landordu, ils seront trois à être fusillés, le 18 juillet. Parmi eux Robert GRENET, 16 ans, venu de Charenton-Le-Pont pour combattre pour la Liberté… Puis ce sera à Carnal-Vihan le 21 juillet, nous sommes encore sur la commune de Priziac. Le dernier acte de cette pièce sordide se jouera le mardi 1er août 1944 sur la commune de Le Faouët. En tout début d’après-midi, il est 13 h30 environ, trois hommes sont appelés et priés de sortir de la cave. Il s’agit de : Louis Poul, arrêté le 17 juillet au moulin de Locorvé en Plouray, de René Poulizac et de Jean-Marie Lincy, arrêtés le même jour mais sur la commune de Glomel. Il fait beau, les cultivateurs de ce quartier de Trosalaün et Pennarun sont en pleine récolte. Les moissonneurs voient passer un convoi allemand qui se dirige vers Saint Gilles. Arrivés à Pont-Priant, les soldats prennent la direction de Le Saint. Qu’ont-ils fait pendant tout ce temps avec leurs prisonniers, probablement ligotés, dans le véhicule ? Ils cherchent sans doute un endroit assez discret, pour exécuter les trois dernières victimes de la cour martiale du Faouët ! Car dans deux jours, l’ennemi aura quitté l’école Sainte-Barbe. Ainsi prennent fin les atrocités pratiquées par les membres de cette cour martiale. Mais sachons-le, les auteurs de ces actes de barbarie ne sont pas seulement des SS, que notre mémoire collective sait diaboliser, mais aussi des soldats de la Wehrmacht, des troupes supplétives de l'armée allemande tels les volontaires de l'armée Vlassov, ou encore des organisations collaborationnistes, paramilitaires ou para policières, telles que les groupes d'autoprotection… Pour clore ce tragique récit, on se rappellera cette phrase terrible d’Élie WIESEL, rescapé des camps de la mort et prix Nobel de la Paix: « Oublier ces morts serait les tuer une deuxième fois ». Il incarnait mieux que quiconque le devoir de mémoire, cette obligation qui nous oblige à témoigner, raconter et se souvenir pour ne jamais oublier. #lefaouet #regionbretagne #morbihan #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Carhaix-Plounévézel : Le drame de Lamprat, il y a 80 ans - 11/06/2024

Les villes de Carhaix et de Plounévézel ont commémoré, dimanche 9 juin 2024, la mémoire des martyres de Lamprat, un hameau situé sur la commune de Plounévézel. Contexte du commencement de la Libération C’est l’un des drames les plus marquants qui s’est déroulé dans le Poher, après le débarquement des alliés en Normandie. Il s’inscrit dans le contexte du commencement de la Libération, au lendemain du débarquement de Normandie, et dans un Centre Bretagne redouté par l’occupant, en raison de la forte densité de maquis particulièrement tenaces et actifs. Arrestation Le 8 juin 1944, 11 jeunes résistants, enthousiasmés par la réussite du débarquement, déjeunent dans une ferme au lieu-dit Lamprat, à Plounévézel, à côté de Carhaix. Surgit un camion de soldat Nazis. Ils arrêtent une quinzaine de personnes dont la famille du maire Yves Mével. Jean Le Manach échappe à la capture en se cachant dans le conduit de cheminée. Eugène Léon est abattu alors qu'il essayait de s'enfuir. 8 suppliciés Pour les autres c’est le début d’un calvaire qui se termine dans un premier temps par la mise à feu des bâtiments des deux fermes du hameau. Puis les soldats emportent 8 prisonniers qui seront exécutés par pendaison, pour l’exemple, à des poteaux, des consoles électriques, un balcon, sur la route entre Plounévézel et Saint Caradec (22). Barbarie Le condamné doit, les mains liées, gravir les barreaux d’une échelle avant de passer le cou dans un nœud de fil électrique. Ainsi meurent Georges Auffret, Louis Briand, Marcel Bernard, Jean Le Dain, Georges Le Naélou, Marcel Goadec, François L’Hostis et Marcel Le Goff. Sur la poitrine du premier supplicié les bourreaux accrochent un écriteau en Français : « Ainsi sera fait à quiconque tirera sur un membre de la Wehrmacht ». Les Nazis interdirent d’enterrer les corps avant 3 jours. Le fils de Marcel Le Goff, également prénommé Marcel, était présent aux deux cérémonies. #carhaix #plounevezel #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Une délégation Gourinoise à la cérémonie du Dday, organisée au cimetière américain de Colleville - 08/06/2024

Le 6 juin 2024 une délégation de Bretagne TransAmerica est allée assister à la cérémonie du Dday, organisée au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Ce fût un grand moment, notamment du fait de la présence des derniers vétérans, qui sont venus, une nouvelle fois, sur les terres de France, où ils ont débarqué, il y a 80 ans. Ils ont maintenant entre 97 et 103 ans. La plupart d’entre eux ont foulé le tapis les conduisant à la grande scène assis dans un fauteuil roulant, mais une dizaine de ces héros ont tenu à faire le trajet sur leurs deux jambes. Ce fût pour les 12 000 invités de la cérémonie un moment d’intense émotion, mais aussi pour ces libérateurs de la 2e guerre mondiale, qui savent tous qu’ils ne seront plus là pour le 90e anniversaire du débarquement sur les plages normandes. Puis est arrivé l’hélicoptère présidentiel, avec à son bord le président américain Joe Biden, accompagné de sa femme Jill, et le chef de l'État français, Emmanuel Macron, avec son épouse Brigitte. « À l'été 1944, vous aviez 20 ans à peine, parfois moins, vous aviez une famille, vous aviez des rêves, des projets et vous avez tout quitté et pris tous les risques pour notre indépendance, pour notre liberté. Nous ne l'oublions pas, merci ! », a déclaré le Président français, avant de remettre la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur à 11 vétérans, qui ont tenu à se lever pour l’occasion. Puis Joe Biden a pris place au pupitre, pour un discours très engagé sur la nécessité de défendre la démocratie et la liberté. « L'isolationnisme n'était pas la réponse il y a 80 ans et ce n'est toujours pas la réponse aujourd'hui. Nous connaissons les forces du Mal et elles sont toujours là. L'agression, la jalousie, la volonté de puissance sont sans fin. En Europe, nous en voyons un exemple particulièrement frappant. L'agression russe a causé de lourdes pertes à l'Ukraine. Nous ne détournerons pas le regard ! Si nous détournons le regard, l'Ukraine tombera sous le joug russe. C'est une agression illégale qui s'y déroule, nous ne pouvons pas nous abaisser devant des dictateurs, des harceleurs. Si nous le faisions, ce serait oublier ce qu'il s'est passé ici, il y a 80 ans. Nous continuerons à défendre l'Ukraine pour la liberté." La démocratie n'est jamais garantie, chaque génération doit la préserver, la défendre et se battre pour elle ». A la fin de la sonnerie aux morts, 21 coups de canons ont été tirés au-dessus d’Omaha Beach. Puis des avions de chasse ont survolé le public, marquant ainsi la fin de la cérémonie. #gourin #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire


Gourin : une équipe de reconstitueurs FFI en Normandie - 05/06/2024

Ils sont partis, lundi 3 juin 2024, en Normandie, avec une traction floquée « FFI Gourin », afin de participer aux commémorations du 80e anniversaire du débarquement. Anthony, Eric, Mickaël et Sébastien ont rejoint le Scaërois Stéphane à Sainte Mère l’Eglise. C’est pour eux un pèlerinage, car Anthony et Stéphane ont, à plusieurs reprises, participé aux commémorations du débarquement. « La dernière fois, c’était pour le 75e anniversaire », déclare Anthony, « aussi on ne pouvait pas manquer le 80e, car ce sera l’une des dernières fois que l’on pourra voir des vétérans venus spécialement pour l’occasion ». Pour l’équipe de copains ce sera une immersion dans l’année 1944, qui a vu la libération d’une partie de la Bretagne, dont Gourin. L’ambiance sera au recueillement le 6 juin, à Utah Beach, la plage la plus à l’ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche. #gourin #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire


Gourin : visite d’une délégation du musée de la gendarmerie de Vannes dans l’ancienne gendarmerie de la rue de la gare - 03/06/2024

Une délégation du musée de la gendarmerie de Vannes, « musée Guillaudot », est venue, mardi 28 mai 2024, à la rencontre des associations Gourinoises Souvenir Français du Pays du Roi Morvan, Amicale des Anciens Combattants, et Gourin Historique pour recueillir des témoignages sur l’ancienne gendarmerie, située rue de la gare pendant l’occupation. Celle-ci était attenante à la clinique du docteur Paul Lohéac, dans laquelle fut opéré, le 6 mai 1944, le résistant Jean-Louis Scotet, dit Job la mitraille. Informés de l’opération les agents de la Gestapo ont arrêté le docteur Paul Lohéac ainsi que 3 membres de la famille Bouchard qui avait recueilli le blessé. Ils furent tous déportés. Seul revint le Docteur Lohéac. Cinq gendarmes de la brigade furent également arrêtés les 14 et 15 mai, suite à la disparition d’un policier allemand : l’adjudant Jules Le Gall et les gendarmes Alban Le Cair, Joseph Le Flour, Noël Le Gac et Joseph Rault. Ils sont tous décédés en déportation. Présent mardi, Daniel Le Clanche, membre de la commission de recherches historiques du Musée Guillaudot, à Vannes, est le fils du gendarme Louis Le Clanche, affecté à la Brigade de Gourin au moment de l’arrestation des gendarmes de Gourin. « Mon père était présent à la gendarmerie la nuit de l’arrestation. Il s’est caché. Ma mère a dit qu’il était de service dans la campagne et les Allemands n’ont pas insisté. Il a ensuite pris le maquis avec les FFI », explique Daniel Le Clanche, né à Gourin en 1947. Les gendarmes de Gourin ont donc payé un lourd tribut pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils seront mis à l’honneur les 3 et 4 août prochains, lors des cérémonies du 80e anniversaire de la Libération de Gourin. #gourin #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Roudouallec : un hommage à Sébastien Le Bec - 27/05/2024

Dimanche 26 mai 2024, pour le dernier match de la saison, le club de football, « Les Ecureuils », de Roudouallec, ont fait un hommage à Sébastien Le Bec, récemment disparu. Ce dernier a porté les couleurs du club de 1996 à 2005 puis de 2009 à 2011. Les Roudouallecois, particulièrement touchés par le drame qui a endeuillé sa famille, sont venus nombreux assister au match, qui s’est conclu par la victoire de leur équipe, contre Saint Goazec, sur le score de 3 à 1. A la fin de la rencontre, Frédéric, le beau-frère de Sébastien a joué à la cornemuse « The water is wide », une très belle chanson d’origine Nord-Irlandaise. « J’ai choisi ce titre parce que Sébastien adorait la version de Renaud, baptisée « La ballade Nord Irlandaise » », raconte Frédéric. « Je l’ai joué sur une authentique cornemuse écossaise, qui date des années trente ». Frédéric a acheté l’instrument en Ecosse, en 2012 à l’occasion du championnat du monde de pipe band, auquel il a participé avec le bagad Cap Caval, de Plomeur. C’était une cornemuse qui trainait dans un grenier, et qui, comme beaucoup de cornemuses en Ecosse, n’avait plus de servant. « J’ai suivi l’idée de l'écossais Dan Bradford, qui milite pour que ces vieux instruments sortent des placards pour sonner de nouveau. » Frédéric a souvent joué ce morceau d’anthologie, également avec le bagad de Lann Bihoué, dans lequel il a œuvré durant plusieurs années. #roudouallec #bretagne


Gourin : l’Office de Tourisme en visite au musée américain - 25/05/2024

Une délégation de l’Office de Tourisme du Pays du Roi Morvan est venue visiter, jeudi 23 mai, le musée américain, au château de Tronjoly. Elle a été reçue par Christiane Jamet, vice-présidente de Bretagne TransAmerica, qui leur a raconté l’histoire des Bretons qui ont émigré en Amérique du nord (USA et Canada). Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la nouvelle saison touristique, le musée américain étant un lieu incontournable de l’histoire Gourinoise. Il sera ouvert en juillet et août. En dehors de l’été des visites guidées pour les groupes sont possibles. « Nous travaillons également, depuis plusieurs années, avec l’Office de tourisme, qui nous envoie des groupes de visiteurs intéressées par l’histoire américaine des Gourinois », indique Christiane Jamet. Contact 06 65 13 08 65- bretagnetransamerica@hotmail.fr – bretagnetransamerica.fr #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm #morbihan #bretagne #paysroimorvan


Port-Louis : 79e commémoration de la découverte du charnier de la citadelle - 24/05/2024

Le 23 mai 1945, dans une fosse longeant les remparts de Port-Louis, étaient exhumés 69 cadavres de résistants exécutés par les soldats allemands. Le mardi 23 mai 2024, était commémoré, sous l’égide du comité du Pays de Lorient de l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance), le 79e anniversaire de cette sinistre découverte. Parmi les victimes il y avait 6 inconnus dont 4 ont finalement été identifiées. « Il en reste deux dont la recherche d’identification est toujours en cours », confiait le maire Daniel Martin. Les premières exécutions avaient eu lieu le 9 mai 1944, les dernières en juillet 1944. Le charnier avait été dynamité par les allemands pour faire croire à une destruction causée par une bombe, lancée par l'aviation alliée. Jusqu'à la découverte de la fosse, les familles ignoraient tout du sort réservé à leur père, leur fils, leur époux... Les victimes dont beaucoup avaient les mains entravées par du fil de fer, et les yeux bandés, étaient abattues au bord de la fosse, et recevaient le coup de grâce d'une rafale de mitrailleuse. Les 69 résistants fusillés étaient originaire des communes de Lanvénégen, Guiscriff, Meslan, Guémené-sur-Scorff, Cléguérec, Groix, Hennebont, Locmiquélic, Lorient, Moustoir-Remungol, Naizin, Noyal-Pontivy, Plouay, Pluméliau, Pontivy, Saint-Thuriau, Silfiac, Paris, Gouarec, Lescouët-Gouarec, Querrien, Quimperlé et Scaër. Le mémorial a été érigé en 1959. #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : 20e « Rencontres Culturelles » de l’association « A Ciel Ouvert » - 13/05/2024

L’Association « A Ciel Ouvert » (ACO) a inauguré, dimanche 12 mai 2024, les 20e « Rencontres Culturelles », au château de Tronjoly. Ce ne sont pas moins de 35 artistes, issus de toute la Bretagne, qui exposent leurs œuvres : peintures, sculptures, photographies, créations d’objets… Un prix du public sera décerné à la fin de l’exposition. « Nous encourageons les visiteurs à voter pour leur artiste préféré », s’exclame Nicole Jamet ; présidente d’ACO. Pratique : Du 12 au 20 mai 2024, au château de Tronjoly, de 11 h à 18 h. Entrée gratuite. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm #morbihan #bretagne #paysroimorvan


Lauzach : Cérémonie hommage aux combattants de Dien bien Phu, il y a 70 ans - 10/05/2024

Mardi 7 mai 2024, une cérémonie a été organisée au Mémorial de la guerre d’Indochine, à Lozach, au sud-est du Morbihan, à l’occasion des 70 ans de la capitulation de Dien Bien Phu. Ce fût l’occasion de rendre hommage aux derniers vétérans de cette bataille, et notamment au Gourinois Henri Ploskonka, l’un des derniers vérérans, qui était présent. Henri Ploskonka est né à Coubert en Seine et Marne (77) le 1er août 1933. A 18 ans il s’engage dans les commandos parachutistes. Il est breveté à Meucon, en janvier 1952. Il rejoint ensuite Saint Brieuc pour 6 mois, avant son départ pour Saïgon, au sein du 6e bataillon de parachutistes coloniaux (BPC). Puis le bataillon se dirige vers la capitale, Hanoï. Il saute sur Thu lê, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Nghia Lo, en octobre 1952. Durant 8 jours les parachutistes affrontent les divisions Viet Minh 308 et 312. Il participe ainsi à la première victoire du bataillon Zatopek également appelé bataillon Bigeard. Les 400 parachutistes du bataillon sont décorés à l’issue de la bataille. Le 16 juillet 1953 il saute sur Lang Son à la frontière chinoise pour détruire un stock de munitions. En septembre 1953 il saute au Laos, puis le bataillon rentre à Hanoï. Le 16 octobre 1953 les bérets rouges effectuent leur premier saut sur Dien Bien Phu pour occuper la cuvette et faire des travaux d’aménagement. Au bout d’un mois le bataillon retourne à Hanoï. Le bataillon est presque rapatriable. La fin de son séjour en Indochine est prévue pour fin mars, mais, le 15 mars 1954, les bérets rouges sont réquisitionnés. Ils sautent sur Dien Bien Phu le 16 mars . Ils occupent les pitons rocheux sur Eliane 1 et Eliane 2. Ceux-ci étaient précédemment occupés par les Viêt-Minh. Ils les ont chassés afin de prendre leur place. Puis ils ont occupé Eliane 10 non loin du PC du colonel Grauwin. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, Henri Ploskonka a été blessé à la poitrine par des éclats d’obus. Il est allé consulter le docteur Grauwin, mais le dispensaire était débordé par l’afflux de blessés. Il est donc resté sans soins, allongé dans une tranchée, à côté d’un légionnaire également blessé, jusqu’au 3 avril au matin. Il a regagné son bataillon à Eliane 10 sans être soigné. Après 2 jours de repos, il s’est résolu à continuer le combat, malgré le fait qu’il était diminué par sa blessure. Il a ainsi participé à toutes les contrattaques de sa compagnie. « Nous avons reçu un ordre de replis et on nous a demandé de détruire les armes », raconte Henri. « Nous avons été encerclés par les Viêt-Minh puis faits prisonniers. Le triage sur le camp a duré 4 jours, puis nous sommes partis pour la grande marche qui devait nous conduire dans les camps de prisonniers. Je suis arrivé au camp 70 à la frontière chinoise ». « Pour faire la grande marche de 700 kms afin de rejoindre les camps de prisonniers, les Viêt-Minh ont demandé aux prisonniers de retirer leur chaussures et de laisser sur place les objets lourds », ajoute Henri. « C’est à ce moment-là que j’ai récupéré un casque laissé par un grand gaillard. Ce casque m’a sauvé la vie, car il m’a permis de récupérer de l’eau dans les rizières, mais aussi de cuire du riz, afin de ne pas mourir de faim. Dans le camp de prisonniers, durant deux jours, j’ai été affecté à la corvée de riz. Mais comme j’étais gravement blessé, j’ai fait pitié à nos gardes chiourmes qui m’ont chargé d’une tâche moins lourde, enterrer les morts… J’ai ainsi inhumé près d’une centaine de corps. Pour creuser, j’utilisais le fameux casque et un simple bâton. J’ai failli mourir d’épuisement». Au bout de trois mois, Henri a été échangé contre 4 prisonniers Viet-Minh, en juillet 1954. « J’ai été porté sur un brancard par un légionnaire et 3 parachutistes. J’étais mourant. Je pesais moins de 40 kg. Je suis arrivé sur mon brancard à Ifong, puis j’ai été emmené àHanoï. ensuite j’ai été hospitalisé à Saïgon ». Henri a été rapatrié sanitaire en octobre 1954. Il a été hospitalisé à l’hôpital Villemin à côté de gare de l’est, puis à Percy, au Val-de-Grâce, à Bégin. Il a été soigné durant plusieurs années. Il s’est réengagé et a participé à la guerre d’Algérie. En retraite il consacrait son temps à visiter ses camarades hospitalisés aux Invalides. Lorsque ceux-ci sont décédés, il s’est résolu à quitter la capitale pour résider près de son fils Patrice, à Gourin. Il a obtenu en 2010 le grade d’officier de la Légion d’Honneur. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : Cérémonie hommage aux anciens joueurs déportés et morts pour la France du club de football « Chasseurs de Gourin » - 03/05/2024

Une cérémonie était organisée, mercredi 1er mai 2024, en l’honneur des anciens joueurs déportés et morts pour la France du club de football « Les Chasseurs de Gourin ». Celle-ci se déroulait au monument installé, pour commémorer cette tragédie, au stade Emile Le Gall, ancien maire qui faisait également partie de l'équipe. Parmi les victimes de la barbarie Nazie figurent : Louis Flécher Né le 15 juin 1920 à Lanvénégen. Il était instituteur intérimaire à Guémené sur Scorff. Déporté à Compiègne le 22 juillet 1944, puis à Buchenwald. Décédé à Langestein le 10 février 1945, à l’âge de 24 ans 7 mois et 26 jours. Le stade de Lanvénégen porte son nom. Bertrand Floch Né le 9 décembre 1919 à Gourin. Mort pour la France le 31 mai 1940, dans le Nord du pays, à l’âge de 20 ans 5 mois et 22 jours. Il était quartier maître mécanicien sur le torpilleur « Sirocco » qui a été coulé au large de Dunkerque par une torpille allemande. Joseph Gestin Dit Bob, né à Saint Hernin, employé de mairie à Gourin. Soupçonné par l’occupant d’aider les patriotes, il est déporté à Compiègne le 31 juillet 1944 et vers le camp de concentration de Neuengamme. Il est décédé le 23 juillet 1945 à Watentstedt. Jean-Pierre Le Bris Né le 1er janvier 1906 à Roudouallec. Il était tailleur et son épouse a tenu, après la mort de son mari, un bureau de tabac, en ville, à Gourin. Il est arrêté et déporté vers l’Allemagne, au camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 2 juillet 1944. A bout de souffle, il décède peu de temps après son arrivée, le 2 juillet 1944 à l’âge de 36 ans, 6 mois et 1 jour. Une rue porte son nom à Gourin. Albert Le Goff Né le 27 juin 1916 à Gourin. Il était domicilié à Kerguionnet à Gourin. Mort pour la France le 1er juin 1940 à Téteghem dans le nord du Pays, à l’âge de 23 ans, 11 mois et 4 jours. Il était soldat au 137e régiment d’infanterie. Jean Joseph Le Roux Né le 4 novembre 1906, place du Rummel à Gourin. Maréchal des logis au 11e régiment des Dragons. Mort le 13 mai 1940 en Belgique. Il était boucher et sapeur-pompier. Le stade de la route Saint Nicolas à Gourin porte son nom. André Perrot Il est décédé dans le maquis de Gourin. Jacques Rodallec Alors maire de Gourin, Jacques Rodallec a été déporté le 28 juillet 1944 à Compiègne, puis vers le camp de concentration de Neuengamme. Il est décédé à Noemberg le 1er mars 1945, à l’âge de 56 ans, 5 mois et 7 jours. Une rue porte son nom à Gourin. Fabrice Martin, le petit neveu de Jean-Joseph Le Roux, a exposé pour l'occasion, sur le monument commémoratif, une photographie datant de 1936, de l'équipe de football, ainsi que des documents sur son grand-oncle. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : cérémonie de la déportation du 28 avril 2024 - 29/04/2024

La cérémonie de la déportation s’est déroulée au monument de la Résistance, le dimanche 28 avril 2024. Le maire, Hervé le Floch, a lu le message rédigé conjointement par la Fédération Nationale des Déportés, lnternés, Résistants et Patriotes {FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis, l'Union Nationale des Associations de Déportés et lnternés de la Résistance et Familles (UNADIF - FNDIR). Dans le cadre de cette commémoration un hommage a été rendu, par le Souvenir Français du Pays du Roi Morvan, au résistant Gourinois Jean-Pierre Bariou. Jean-Pierre Bariou, nom de résistant Tristan, est né le 10 novembre 1924 à Tréboul, dans le Finistère. Sa famille s’est installée à Gourin où son père, Jean, était préparateur dans la pharmacie Fiche. Dès 1943 il a accompagné son père dans la résistance au sein du réseau Turma Vengeance dont les missions étaient le renseignement, l’action et l’évasion. Il a notamment participé à l’organisation de l’évasion d’un groupe de résistants et d’aviateurs américains à bord du « Moïse » une sardinière de Tréboul. L’opération s’est déroulée le 24 août 1943 date à laquelle un groupe de 23 personnes a pris la mer, à partir de Pors Lanvers en Beuzec-Cap-Sizun, en direction de la Cornouaille anglaise. Dans le groupe d’évadés il y avait notamment le Gourinois Bertrand Le Bihan, qui, par la suite, pilotera un bombardier de la Royal Air Force jusqu’à la fin du conflit. « J’étais déjà officier dans l’armée de l’air », dit-il. « Aussi je suis entré dans les forces aériennes françaises libres, au groupe Lorraine, avec lequel j’ai participé à 85 opérations de guerre, dont j’ai eu la chance de revenir, et j’ai pris ma retraite avec le grade de colonel ». Jean-Pierre raconte : « j’étais certes bien jeune à l’époque puisque je n’avais pas 19 ans, mais j’avais toujours été associé de très près aux activités de résistance de mon père. C’est ainsi que j’ai eu la chance de participer, depuis l’origine, à l’élaboration de ce projet d’évasion. J’ajoute un petit détail qui a son importance dans cette histoire : né à Tréboul, j’étais habitué à passer une grande partie de mes vacances dans ma région d’origine et je connaissais assez bien la côte que je fréquentais assidûment pour la pêche. Durant ce mois d’août 1943, j’effectuai plusieurs voyages entre Gourin et Douarnenez, en bicyclette ou en train. Je faisais ainsi la navette entre Gourin et le groupe de résistants douarnenistes qui préparaient cette évasion. A Gourin le 20 août, mon père fit un dernier pointage des volontaires susceptible de partir immédiatement pour l’Angleterre en plus des 3 personnes déjà retenues, dont l’aviateur Bertrand Le Bihan, et l’américain, originaire du Texas, Cecil Bell. Ils furent au total huit partants de Gourin. » Arrivé sur le lieu de de départ, Bertrand Le Bihan se rappelle « combien le petit bras de mer auprès duquel nous avions été amenés m’avait paru étroit. Dans la lueur minimum de cette nuit sans lune, on arrivait quand même à deviner vaguement les contours de cette minuscule crique, et je me demandais comment un bateau pouvait accoster à cet endroit, au milieu des rochers. » Lors de l’embarquement Jean-Pierre se posa la question de sauter le pas, car « c’était évidemment beaucoup plus excitant pour un jeune de rejoindre Londres, que de rester en France, pour les tâches obscures et souvent ingrates de la résistance. Mais les instructions étaient de rester sur place où on serait plus utile. » Je restai donc, et finalement, si cela me valut de connaître plus tard la prison, les interrogatoires de la Gestapo et les camps de concentration allemands, ce que le destin décida pour moi cette nuit-là, fut probablement la bonne solution. Je ne regrette rien et je devais avoir par la suite d’autres occasions de rejoindre l’Angleterre ». Jean-Pierre Bariou, qui était étudiant en droit à Rennes, a été arrêté dans cette même ville, le 9 mai 1944, le lendemain de la rafle de Gourin, du 8 mai 1944. Il a été transféré de Rennes vers Compiègne le 26 juin 1944. Déporté de Compiègne vers Neuengamme le 28 juillet 1944. Matricule 40 412. Libéré le 21 avril 1945 à Friedrishruhe. Il est décédé à Paris le 8 août 2005, à l’âge de 80 ans. #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : les ateliers d’Ateliers en Expos s’exposent à Tronjoly - 28/04/2024

L’association d’Ateliers en Expos expose ses ateliers, du samedi 27 avril au mercredi 8 mai 2024, au château de Tronjoly. Les visites sont gratuites. Elles se déroulent tous les jours, de 14 h à 18 h. Les disciplines abordées sont la couture, la peinture, le cartonnage, les loisirs créatifs, le dessin, l’encadrement, la photographie, la sculpture, le modelage terre, la broderie traditionnelle, les costumes bretons... Des démonstrations sont prévues : ateliers créatifs le samedi 27 avril et le mercredi 8 mai ; couture, le mardi 30 avril ; échecs, les samedis 27 avril et 4 mai; mosaïque, dimanche 28 avril et mercredi 1er mai. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm #morbihan #bretagne #paysroimorvan


Gourin : un spectacle de danse avec MJ Breizh Story - 15/04/2024

Les membres de l’association Gourinoise MJ Breizh Story ont présenté leur travail de l’année, samedi 13 avril, à la salle des fêtes de Tronjoly. « C’est le premier spectacle que nous présentons depuis 2017 », disent les coprésidentes Delphine et Laetitia. Les danseuses du centre de danse et de fitness Art et Forme, de Quéven, se sont jointes à elle pour l’événement baptisé « MJ Breizh fait ce qu’il lui plaît ». « Nous allons leur rendre la pareille à Quéven, au mois de juin », indiquent les responsables. Les spectateurs se sont régalés de toutes les chorégraphies proposées et ont particulièrement appréciés la diversité des différentes propositions. #gourin


Rassemblement de l’Amicale des Vieux Carbus à Trégunc - 25/03/2024

Dimanche 24 mars 2024, l’Amicale des Vieux Carbus de Concarneau a organisé un rassemblement de véhicules de collection, sur le parking de Britt Boutik à Trégunc. Une occasion de voir des belles cylindrées et de se remémorer des vieux souvenirs… #tregunc


Gourin : lors de la cérémonie du cessez le feu de la guerre d’Algérie, un hommage particulier a été rendu à la marine française, au travers de l’histoire du jeune Gourinois Jean-Paul Hémon, marin naufragé - 21/03/2024

Jean-Paul a été mobilisé durant la guerre d’Algérie de 1959 à 1961. Il était matelot mécanicien sur « L’intrépide », escorteur côtier de 53 mètres. Le navire, basé à Mers El-Kébir, en Algérie, était affecté à la surveillance maritime. Il arraisonnait les bateaux qui trafiquaient avec le FNL, le Front de Libération Nationale d’Algérie. 40 marins y étaient embarqués sous le commandement du capitaine Barthélémy. Le 8 décembre 1960, « L’intrépide » a été mis en état d’alerte avec 3 autres bâtiments. « Le temps était épouvantable », raconte Jean-Paul. « On espérait ne pas devoir sortir en mer, mais une alerte est survenue et nous avons dû appareiller. Les conditions étaient dantesques. Nous avions tous le mal de mer… Le bateau affrontait des vagues de 8 à 9 mètres, de véritables murs d’eau. Alors que nous naviguions, l’ordre de mission a été annulé. Mais la tempête ne nous a pas permis de rentrer au port. Nous naviguions à la cape, face au vent et à la lame. On se rapprochait des côtes espagnoles lorsque tout d’un coup le navire a été heurté par une vague de travers, qui nous a fait chavirer. Il faisait nuit. On s’est retrouvé à l’envers, dans l’eau… Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés dans cette position car nous avons complètement perdu nos repères. L’attente était interminable, l’inquiétude intense. Nous étions ballottés comme des bouchons. Subitement, je ne sais pas pourquoi, après plusieurs heures angoissantes, le bateau s’est remis à l’endroit. Comme nous n’avions plus de contact radio, le navire avait été porté disparu. L’équipage a alors été habité par un immense instinct de survie. Les électriciens ont miraculeusement réussi à démarrer les groupes électrogènes. Puis les mécaniciens ont eux aussi réalisé des prouesses, en démarrant les quatre moteurs à propulsion. Nous avons ainsi pu reprendre la maîtrise du bateau. Mais la tempête ne s’était pas calmée. Nous sommes restés plusieurs jours sans manger, car le pont était sans cesse balayé par les vagues. Hors, pour accéder aux cuisines, il fallait passer par le pont. Alors on a attendu en navigant avec un phare en ligne de mire, seul repère dans l’immensité liquide. Nous étions dans l’impossibilité d’avancer. Puis la tempête s’est calmée et nous avons pu regagner le port. Tous les marins de Mers El-Kébir nous attendaient. Parmi eux, mon ami Gourinois, Gilbert Boulben, qui ne pensait plus nous revoir. Nous étions des miraculés. Cet événement a fortement influé sur ma vie », ajoute Jean-Paul. « Avant mon service militaire j’étais mécanicien dans la marine marchande. Mais lorsqu’on était à l’envers, je me suis juré une chose. C’est que, si on s’en sortait, j’arrêterais la navigation, je ne retournerais pas dans la marine marchande. Juste avant la fin de mon service militaire un premier maître, pour qui j’avais une grande estime, a essayé de me convaincre de m’engager. Mais j’ai tenu bon. Je ne suis plus jamais remonté sur un bateau. » #gourin #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : Le Souvenir Français prépare les cérémonies pour le 80e anniversaire de la Libération - 19/03/2024

Les membres du Souvenir Français du Pays du Roi Morvan se sont réunis en assemblée générale, samedi 16 mars 2024, au local des associations. En 2023 l’association a participé à 25 cérémonies patriotiques à Langonnet, Auray, Gourin, Port-Louis, Roudouallec, Saint Cyr Coëtquidan, Le Faouët, Langoëlan, Berné, Priziac... Des hommages ont été rendus à des soldats morts pour la France au cimetière de Langonnet pour Louis Petro (guerre d’Algérie), à celui de Gourin, pour Joseph Saint Jalmes (1re guerre mondiale) et Louis Lincy (Indochine), ainsi que pour Jean-Louis Moren, marin du Pluviôse, au Faouët. Trois porte-drapeaux ont été décorés : Patrick Franchon, Alain Daviou et Joël Petro. Le souvenir Français a également accompagné la classe bilingue de CM1-CM2 de l’école publique Jean Rostand, pour le concours départemental organisé conjointement par l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre (ONACVG), le Souvenir Français du Morbihan et l’Education Nationale. Ces derniers ont obtenu la 2e place pour leur travail sur le poilu Joseph Saint Jalmes. Le projet s’est conclu par la venue, à Gourin, des descendants du soldat, qui résident, pour la plupart, dans le sud de la France. « 2024 sera une année riche en commémorations qui se feront, pour certaines, dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération », indique Pierre-Marie Quesseveur, président. « Une manifestation est notamment prévue au Faouët, le 14 juin, et une autre à Gourin les 3 et 4 août ». Cette fois se sont les élèves de la classe de CM2 de l’école Saint Pierre qui se présentent au concours départemental. Leur sujet : le gourinois Jean Bariou, chef du réseau Turma Vengeance, qui a sauvé une centaine d’aviateurs américains durant la seconde guerre mondiale. #gourin #lefaouet #roimorvancommunaute #morbihan #regionbretagne #DevoirDeMémoire #anacr #ONACVG #souvenirfrancais


Gourin : « Breizh in the USA » en avant-première au cinéma Jeanne d’Arc. - 12/03/2024

Le réalisateur Philippe Orreindy était de passage à Gourin, dimanche 10 mars 2024, pour présenter en avant-première son nouveau film « Breizh in the USA ». Il est également le réalisateur du documentaire « La grande traversée » qui raconte l’histoire de l’émigration bretonne, à partir de la ville de Gourin, vers les USA. Cette fois Philippe Orreindy a réalisé un road movie qui raconte l’épopée du groupe « Breizh Amerika Collective » à travers les USA. « C’est le troisième film que je viens présenter à Gourin, ville à laquelle je suis très attachée », dit-il. « Aujourd’hui c’est une première mondiale. Je suis bien content de revenir dans la capitale des montagnes noires. La dernière fois c’était en 2015 pour "La grande traversée" ». C’est un road movie à travers les Etats Unis (New-York, Cleveland, Chicago, Santa Fe...) qui met en lumière avec émotion, poésie visuelle et humour, que la musique est universelle, que les migrations et les brassages sont incessants, inhérents et nécessaires à l’Humanité… Les membres de la tournée ont été hébergés à chaque étape par la communauté bretonne émigrée. Ce groupe pionnier confirme le statut de « worldmusic » de la musique bretonne, en jouant avec des musiciens des communautés garifunas (des Caribéens, à la langue amérindienne) et hispaniques. « Ce film part du désir de montrer une Amérique de la diversité et ouverte sur le monde, à l’opposé de son image conservatrice et réactionnaire. L’Amérique des communautés - dont la minorité bretonne - qui ont fait et font ce pays, en se mélangeant... L’Amérique de la tolérance et de la fraternité, curieuse des autres peuples et de leur culture, parce que n’ayant elle-même qu’un patrimoine historique (occidental) récent », conclue le réalisateur. Photo 1 : Philippe Orreindy a été reçu à Gourin par Jean-François Baudet, président de Bretagne TransAmerica et cameraman sur la tournée « Breizh in the USA ». Photos suivantes : des images de la tournée et de Philippe Orreindy, notamment devant la maison de Nicolas Le Grand, pionnier de l’émigration bretonne en Amérique du Nord. #gourin #morbihantourisme #regionbretagne #tourismeroimorvancommunauté #otprm #morbihan #bretagne #paysroimorvan